vendredi 25 mars 2011

Blake Worrell ou la conjugaison entre une voix modulable à souhait et une très grande classe (malgré la moustache)

[La Machine du Moulin Rouge – le samedi 19 mars 2011]
 
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Samedi soir ! Il faut bien s’occuper et sortir, surtout lorsque l’une de vos cousines pose ses valises à Paris le temps d’un week-end (:p) L’idée est donc lancée de découvrir de nouveaux lieux de débauche parisiens ! Parce que je suis un peu feignante, mon choix se porte sur La Machine du Moulin Rouge : la salle de concert la plus proche de chez moi.

Premier pari : je n’y ai jamais mis les pieds. Je ne suis donc pas assurée quant à l’ambiance qu’il y aura…

Le second pari aura été d’y aller sans connaître les artistes qui s’y produisent ce soir là. Je lis, en effet, BUSDRIVER / BLAKE WORREL sur le site internet de la salle ! « Busdriver » : inconnu au bataillon ! En temps normal je serai allée écouter quelques morceaux sur son site officiel… Mais j’ai été prise de court ! "Blake Worrell" : même combat, avec juste une différence, le groupe dont il est issu : les Puppetmastaz !! Après, je ne saurais vous dire à quelle « puppet » Blake a prêté sa voix ! Il faudrait étudier ça de plus près.

Bref, je lis simplement qu’il s’agit de deux MC de Los Angeles (en half-time de Berlin pour Blake Worrell)… Et moi, les MC, ils m’épatent ! Alors j’y cours !

Après deux vigiles passés, 5 flyers récupérés, la place payée, un autre vigile, un tampon sur le dos de la main, et une vingtaine de marches descendues… me voilà propulsée dans La Chaufferie de la Machine du Moulin Rouge !

Sur scène, Blake Worrell, dont je reconnais tout de suite la voix… Grand, classe avec son chapeau, quelques bouclettes qui dépassent, une moustache noire et bien dessinée, devant  un micro vintage genre les micros Shure®…
Et une voix, tout simplement hallucinante : une voix qu’il est capable de moduler comme il l’entend, tantôt dans les graves, tantôt dans les aigües, couplée avec des effets inénarrables dans cet article, mélodique et profonde, accélérée jusqu’à atteindre un flot que même un américain n’y comprendrait plus rien tellement ça débite… Mais parfois, un morceau vaut mieux qu’un long discours :


L'intégralité de son premier album, The Second Coming, en écoute : ici.

Blake Worrell sévit dans un domaine musical qui lui est assez familier. En effet, ceux qui, comme moi, connaissent et aiment les Puppetmastaz ne seront pas déçus… On y retrouve à peu près le même univers musical mais avec toutefois une approche vocale bien plus personnelle et beaucoup plus subtile.

Bref, une prestation de folie ! Je suis sous le charme !

Le seul « hic » c’est que … c’était bien trop court ! Busdriver a enchaîné mais je crois que, malheureusement pour lui, ce soir là, Blake a fait l’unanimité et lui a volé la vedette ! La barre avait été placée bien trop haut. Sa prestation n’était pas vraiment de qualité.

J’invite toutes celles et ceux qui liront cet article à se rendre à l’une des dates de la tournée de Blake (lien vers le site officiel ci-dessous). Bon, bien sur, le pré-requis est d’aimer un minimum le hip hop US, le vrai … et encore, je reste persuadée que, même sans cela, vous serez séduit(e), comme le l’ai été, par Mister Blake.

Bon show !

Spimine

Prochaines dates disponibles sur le site officiel http://www.blakeworrell.com/

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