vendredi 9 décembre 2011

My Diligence (Bruxelles) - Interview de Gate à Paris le 06/12/2011


C’est chez Ginette de la Coté d’Azur (fameuse guinguette de la butte Montmartre) que la rencontre a  lieu… avec Gate, manager de stars (tiens, ça me fait penser aux petites annonces d’Elie Semoun… hihi… euh… pardon, je digresse).

J’aurai dû stresser à mort pour ma première interview (« Interview », ça claque !)… mais impossible avec un belge face à soi : ils ont l’art et la manière de mettre à l’aise !

Spimine (DPDS) : Gate, cette interview, c’est ta première en tant que manager du groupe  My Diligence ?

Gate : Oui… mais le terme « manager » n’est pas bon…
 (Punaise ça commence bien… dès la 1ère question il me ratatine !)
 … disons que je préfère parler de « partie prenante au projet My Diligence ». Mon but est que les quatre membres du groupe n’aient à penser qu’à la musique et rien d’autre. « Partie prenante » car en dehors des aspects « com », il m’arrive également d’écrire pour le groupe.

Spimine : On reviendra sur les textes un peu plus loin. Pour le moment, et pour nos lecteurs qui ne connaissent pas le groupe My Diligence, on va aborder les questions « bateau ». Aussi, je te propose de me parler de My Diligence : D’où vient ce nom ? Comment le groupe s’est-il formé ? Qui le compose ? Quelles sont ses influences artistiques ? Comment tu définirais la musique, le groupe d’une manière générale ?

pics by Micha Margo
Gate : JJ Pour le nom c’est une très, très longue histoire … mais je m’attendais à ce que tu me poses cette question… mais ce serait trop long à t’expliquer, hein !? Le nom c’est « My Diligence » et finalement, il colle plutôt bien à l’idée d’assiduité qui caractérise les membres du groupe… avec le double sens en référence à la carriole à chevaux des cowboys !
 (Hum… les cowboys ne font pas du rock mais de la Country-music… mais ne relève pas Spimine, ne relève pas !)
 Le groupe se compose de Tjoens, bassiste de son état, Julian ou Ju à la batterie, Frousse (Frouss ? Frous ?) à la guitare, et John à la guitare et au chant… des mecs terribles, devenus de vrais potes !
Avant My Diligence, Frousse (Frouss ? Frous ?) et John faisaient partie d’un groupe de Hardcore/metal, Torn in my Pride, et ont décidé de faire quelque chose de plus rock et accessible avec un de leurs amis, Julian, batteur de la scène punk.  Encore une fois, via des amis communs, Tjoens (ex-Blutch) les a rejoint quelques mois plus tard.  A eux 4, ils cumulent déjà quelques tournées avec des centaines de concerts…  Donc de l’expérience, ils en ont ! 
Leurs influences ? Entre autres: Queens of the Stone Age, At The Drive-In, Wolfmother, ClutchAprès, tu me demandes comment je définirais leur musique … hum… personnellement, je dirais du rock lourd à la voix criarde, avec des touches tantôt bluesy, tantôt de guitare hurlante…

Spimine : Combien de « live » le groupe a-t-il à son actif ?

Gate : Un seul pour le moment ! 30 minutes intenses, un succès. C’était au Kinky Star à Gent en Flandre ! D’autres dates sont prévues sur la fin d’année et en 2012.

Spimine : Et combien avez vous dénombré de malaises vagaux ce soir là ? Combien de soutifs avez-vous collectés ? Nan parce que, entre les tatoos de John, les magnifiques yeux bleus de Frousse (Frouss ? Frous ?), le charisme de Tjoens et le dandy-style de Ju … la gente féminine est servie !!

Gate : Excellent ! Aucun malaise, aucun soutif… les groupies, on sait qu’il y en a mais elles ne se manifestent pas encore !
 (Bon, ça va ! Je pose la question juste pour flatter leurs egos… mais faut quand même pas exagérer !)

Spimine : Maintenant, parle moi des 3 morceaux que tu m’as fait parvenir : Black Fire, Teases the Hole et Dust In Eyes.

Gate : J’ai voulu m’investir dans l’aventure My Diligence en écoutant la chanson Teases the Hole pour laquelle j’ai eu un véritable coup de foudre. Et c’est en m’inspirant de la voix de John que j’ai écrit Black Fire

Spimine : Arrête-moi si je me trompe mais Black Fire… c’est l’histoire d’une rupture c’est ça ?

Gate : Ouais, c’est l’expression de ma colère. Et Teases the Hole aussi d’une rupture.

Spimine: Tu me coupes l’herbe sous le pied ! … et Dust in Eyes, on ne sait pas trop, hein! Ca parle d’un truc qu’on ne saurait pas trop identifier…

Gate : Oui oui, tu as vu juste, je crois que même l’auteur ne sait pas non plus.

Spimine : Donc sur les trois chansons, deux parlent… d’amour… la 3ème pourrait, ou pas ! Voilà donc ma question : en fait, sous leurs airs de rebelles qui jouent du rock, notamment John, avec ses tatoos et son air méchant, les membres sont en réalité des petits cœurs tout mous ?

Gate : Cœurs tout mous, non ! Des cœurs en or, oui !!

Spimine : Le groupe a-t-il des dates de prévues en France en 2012?

Gate : Aucune… enfin, pour le moment ! Mais on compte sur toi ;-)
 (Merde, j’ai la pression !)

Spimine : Et c’est quoi votre plan d’action pour les prochains mois ?

Gate : D’abord, faire la promo des dates déjà fixées, ensuite, envoyer la démo que le groupe vient d’enregistrer à des « bookers », à des organisateurs de festivals etc… pour trouver d’autres dates. Et idéalement, enregistrer un album…

Spimine : Bon, tu m’as trouvé comment pour ma première interview ?

Gate : Pas terrible… mais bon, faut bien une première fois !
 (L’enflure !!)

Je blague bien sur, j’ai beaucoup apprécié, c’était très sympa !

Spimine : Bon… bah, merci ! On s’arrête là ? On mange quoi ? Tu m’invites bien sur ?!


Sans oublier leur page Facebook et leur site web pour découvrir leur musique et leur univers!

Spimine

jeudi 8 décembre 2011

Celeste (Lyon, France) - by Gate

Tombé un peu par hasard dans un concert au Magasin 4 à Bruxelles il y a deux mois, je me suis retrouvé dans le noir absolu jusqu’à ce que des lampes rouges, placées sur les casques de 4 musiciens ne s’allument et se mettent à bouger sur scène. 
Ambiance plus que particulière pour un show, combinée à un style de musique que je ne connais pas.  Je découvre le Post Hard Core / Post-metal.  Musique lente, riffs langoureux, qui me transportent directement dans une atmosphère lugubre, oppressante, chaotique, angoissante, mais au combien prenante…  Impossible de ne pas se balancer, lentement, sur ces morceaux qui se succèdent, et dont on espère qu’une seule choses, qu’il ne s’arrêtent jamais…  Sacrée expérience.

Autres particularités du show, pour rajouter une couche à cette ambiance dantesque, fumigène et stroboscope se mettent en route régulièrement.  A signaler aussi, que la voix ne ressortant pas fort en live, j’ai dû me concentre pour l’écouter, et là, à ma plus grande surprise, j’ai remarqué que les paroles étaient en français…  Je trouve ce concept étonnant, mais génial...  En fait les gars sont lyonnais…

Un chose est certaine, dès que Celeste repasse par Bruxelles, j’y serai !

Retrouver les morceaux issus du dernier album de Celeste "Morte(s) Née(s)" sur leur page MySpace

Gate

samedi 3 décembre 2011

Defiant Order – Birdy Nam Nam / DJ Pone à la Bellevilloise


C'est à l'occasion d'une soirée annoncée pour le 17 décembre prochain à la Bellevilloise que j'ai eu envie de vous parler du nouvel album de Birdy Nam Nam, quator français dans lequel DJ Pone sévit depuis quelques années déjà...

Là où leur dernier album, « Manual for a Successfull Rioting » nous a régalé avec des rythmes électro... quelque peu « saturés » (mais sur lesquels, il faut bien l'avouer, on a adoré se trémousser) « Défiant Order » marque, non pas un tournant, mais une évolution significative vers de l'electronica plutôt sophistiquée...
Mes impressions laissées après avoir intégralement écouté l'album: c'est comme si j'avais fait un grand voyage entre électro, hip-hop avec notamment avec l'ajout de voix dans de nombreux morceaux, ambient parfois, avec toujours la maîtrise qu'on leur a toujours connu. Bref, un petit bijou qu'on ne se lasse pas d'écouter.

Après leur tournée, DJ Pone revient à la Bellevilloise en battle avec Para One, DJ qui a collaboré sur plusieurs morceaux de « Defiant Order » et qui a produit l'album, pour une soirée hip-hop où les deux artistes renoueront avec leurs premières amours...

En extrait de « Defiant Order », le titre Jaded Future justement créé en collaboration avec Para One:



Et comme toujours, le lien Deezer vers l'album: ici.

Enjoy

Spimine

mercredi 10 août 2011

Dominik Eulberg – Diorama (2011) – Techno minimale et expérimentale made in Germany


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« Techno minimale et expérimentale » : qu’est que c’est que ça ? 

Bah on pourrait définir la musique que nous sert ce cher Dominik comme de l’électro audacieuse, rythmée mais tout en restant calme… On retrouve ce côté un peu mystérieux et chimérique de l’Ambient mais sur des bases techno loin d’être dégueulasses !
Bon, ce n’est pas de l’Ambient à proprement parler mais ça reste une musique agréable à écouter lorsqu’on a besoin de se détendre, ou lorsqu’on reçoit des amis.

Diorama, son 4ème album, sorti en 2011, c’est un petit bijou… Sont quand même forts ces allemands ! Bon, ils ne détrôneront jamais les anglois qui excellent en la matière, pour autant ils nous réservent de bien belles surprises.



N’oubliez pas de visiter son Myspace et, si j’ai suscité un tant soit peu votre curiosité auditive, de découvrir l’intégralité de son album Diorama sur deezer.

Bonne écoute.

Spimine 

vendredi 29 juillet 2011

Golden Bombey – Misteur Valaire : en provenance du Québec, sur conseil d’une amie belge (l’est pour toi cet article Amel !!)


Bon, en ce moment, j’suis dans une phase totale new-wave 80’s… Alors, lorsqu’Amel m’a parlé de « Misteur Valaire - Golden Bombay », sans possibilité aucune pour moi d’aller me rincer les oreilles dans les secondes qui ont suivies (bah ouais, j’ai pas d’enceintes au bureau… je devrais peut être le signaler au CHSCT ou faire une alerte pro, j’hésite !) bah je file sur wiki-wiki et là, je vois que 3 des 5 membres composants le groupe jouent du synthé (en plus d’autres instruments)… mes yeux se sont mis à briller !!

J’attends péniblement la fin de journée et enfin, je peux me poser et initier l’une de mes activités favorites : pousser à saturation mes enceintes d’ordi 2 x 2watts (ouais ouais je sais c’est la honte !! mais j’ai une chaîne hifi, ça compense, hein !?), partir à la découverte d’un album ou d’un artiste et écouter ce que mes oreilles en pensent !

Verdict pour cet album de 2010 (leur 3ème), bah ça claque !

Petit extrait, avec leur titre Mojo Ego (ça en dit long sur leur état d’esprit et le clip vient confirmer un certain sens de l’humeur particulièrement… décalé !! j’adore !)




Bon, il faut aller écouter le reste de l’album (ici) car chaque titre présente sa particularité: quelque fois plus rythmé, parfois plus jazzy, tantôt avec des synthé partout !! Bref, un bon mélange de genres pour un résultat à la hauteur !

Bonne écoute

Spimine

mardi 5 juillet 2011

Wagon Christ (Ninja Tune) : "Tiens! Et si je faisais de l'ambient? Comment ça, sur un malentendu?"

Bah ouais, c'est sur un malentendu, ou plutôt du fait d'un sacré culot que Wagon Christ est né... en 1994! Ouais, je vous parle d'un vieux de la vieille (bien que peu connu), inspiré, notamment par un-encore-plus-vieux qu'on ne présente plus: Aphex Twin!

L'histoire? Luke Vibert (unique membre du groupe), qui sévissait déjà dans le domaine de l'acid-techno et la drum 'n bass, a été contacté par le label britannique Rising High Records, label qui, à l'époque, recherchait un nouvel univers "ambient"... Bah pas de souci: notre Luke signe alors même qu'il n'en a jamais fait...


Il rejoint  Ninja Tune (label qu'on ne présente plus non plus) en 2001 et nous fais grâce, en 2011 de son 3ème opus sous ce label: Toomorow!


Voilà ce que ça donne... avec, en plus d'une musique excellente, un visuel recherché! Tout ce que j'aime!



L'intégralité de son album en écoute sur deezer ici. J'ai un faible pour le morceau "Wake Up".

Bonne écoute.

Spimine

samedi 2 juillet 2011

Besoin d'un peu de calme, d'un peu d'évasion? J'ai ce qu'il vous faut! Senzar, Subheim, Solar Fields...

Combien de fois on est rentré chez nous, énervé par une journée de travail avec tous ces « boulets » (désolée Moussa, j'avais promis, mais c'est tellement tentant!!)? Combien de fois a t-on eu besoin d'un moment de paix... de relaxation... pour des raisons qui nous sont propres et parfois difficiles?

Moi, j'ai mon remède à ça! Le downtempo... Vous savez, cette musique électronique d'ambiance qui nous fait nous évader... On la repère assez facilement au rayon Musique Electronique, rien qu'en regardant les titres des albums ou le nom des groupes... très généralement emprunt de poésie et de mélancolie! « Before the morning sun » de Senzar, « No Land Call Home » de Subheim, ou encore « Origin #1 » de Solar Fields en sont de bons exemples... Ce sont les trois groupes et leurs derniers albums respectifs que j'ai choisi de vous présenter aujourd'hui.

Senzar – Before the morning sun

Pour vous présenter ce groupe, je vais plutôt vous parler de la signification du mot «senzar » et vous comprendrez tout de suite leur philosophie.

Senzar, c'est le nom d'un langage sacré transhimalayen, celle des écritures ésotériques secrètes... en quelque sorte, la langue mère des autres langues d'Asie!

Je vous laisse découvrir leur monde, avec leur titre éponyme...



Subheim – No Land Call Home

Continuons avec cet opus proposé par Subheim, groupe anglais, qui nous propose une formule accoustique accompagnée de piano, de violon, et synthétiseurs, et de voix féminines pour nous plonger dans un monde puissant de mélancolie et une profondeur que vous ne manquerez pas de souligner avec le titre « When Time Relieves ».



Solar Fields – Origin #1

Enfin, Solar Fields... de l'electronica importée de Suède... Le prénom de son unique membre: Magnus... Pas mal, non?! L'une de ces originalité: la sitar qui ponctue une grande partie de son album parmi d'autres instruments... Je me prête à m'imaginer dans un autre univers en écoutant cette musique: un monde peuplé de plaisirs simples: de l'herbe fraîche, des paysages féériques, un vent chaud...



Alors? Relaxé? J'espère avoir réussi mon challenge!

Bon écoute et à très vite

Spimine

dimanche 22 mai 2011

Guti - ou l'électro à la sauce sud américaine!

Des découvertes comme ça, on aimerait en faire plus souvent... et c'est lorsque ce que j'écoute ce genre d'albums que je me rends compte de toutes les possibilités offertes par la musique électro!

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Tout d'abord l'artiste: pas mal vous ne trouvez pas mesdames? Bon, j'ai pas trop compris s'il est argentin ou allemand ou les deux, mais le résultat est là!

Et sa musique? Il a su intégrer à toute la technicité dont peuvent faire preuve de grands DJ allemand, les mélodies et ryhtmes de ses origines... ça nous donne de la house-latino, agrémentée, dans certains morceaux, de voix traditionnelles... Alors quoi? Bah, on va guetter ses futures dates en France parce que ça, en live, ça doit être de la folie.

En écoute, pour cet article, un morceau de son dernier album, Patio De Juegos, intitulé All the Girls, assez représentatif de tout ce que je viens de vous décrire!!



Je vous invite a aller visiter son espace sur myspace.

Spimine

jeudi 19 mai 2011

Moby - Destroyed (2011)

Moby, voilà un nom qui vous parlera un peu plus que tout ce dont j'ai pu vous parler jusqu'à présent!

Bon, jadis, j'étais pas super fan... sans pour autant que sa musique me fasse mal aux oreilles, hein!!

Mais ça, c'était avant que j'écoute son dernier opus, tout juste sorti (16 mai 2011)... et là... bah conquise la Spimine! Comme quoi, y'a que les idiots qui ne changent pas d'avis... et que les artistes idiots qui n'évoluent pas au fil des albums pour un jour nous pondre un truc de fous!! L'ambiance y est plus raffinée, calme, recherchée, en gros, une certaine maturité qui, à mon sens, était moins présente dans les albums précédents!

Je vous fais partager ce soir le titre qui m'a le plus touché: Victoria Lucas



Et comme toujours, l'intégralité de l'album en écoute ici.

Peace

Spimine

mardi 10 mai 2011

Spimine de retour de vacances, avec quelques trucs dans ses valises (ep.1)


ABRAHAM Inc.

Prenez un géant de la clarinette, David Krakauer (qui officiait depuis des années en musique classique), ajoutez-y une guitare électrique, quelques samples électro, 3 cuivres dont le tromboniste de James Brown (entre autres...), Fred Wesley, ainsi que le rap de Socalled... bah ça donne ça: Abraham Inc., un truc détonnant, joyeux & pétillant!






L'intégralité de l'album Tweet Tweet en écoute ici.

Enjoy

Spimine

mardi 5 avril 2011

Ce sera du "Wiki-Wiki" ce week-end! Festival de Human Beatbox - La Vapeur (Dijon) le 26.03.2011 - Récit d'une soirée (by Math')

Pour commencer notre saison musicale en beauté je vous présente le FESTIVAL HUMAN BEATBOX!! Pour la 4ème année consécutive, et pour le plus grand plaisir des Dijonnais, ce festival de beatboxeurs, organisé par les labels Zutique production et Octarine production, ouvre ces portes dans notre chère salle de musique de Dijon : « la Vapeur ».

Un peu d'histoire pour commencer : le beatbox, à proprement parler, existe depuis fort longtemps. Les premiers à s'adonner aux performances vocales de percussions sont les indiens, et ce depuis plus de 700 ans

Ensuite, apparaît la « rythmique vocalistique », en Jazz, dans le courant du XXème siècle plus communément appelé « le scat » (improvisation vocale faite uniquement à partir d’onomatopées). Mais concrètement le Human Beatbox apparaît, comme nous le connaissons tous, peu après le début du mouvement artistique  HIP HOP des 70’s dans le Bronx.

Mais revenons-en à notre festoche ! Une fois tous les acolytes réunis, nous enfourchons nos vélos, direction « le Vapeur » pour la soirée enflammée avec, au programme, Bach in the Days (FR), Kenny Muhammad (The Human Orchestra (USA)), Art District (FR), Nocifs Sound System (FR) et Dale Cooper – DJ Set (FR).

Arrivés dans ce lieux de perdition, le style de la soirée est clairement annoncé : une horde de gens stylés à l’« américan », casquettes new hera, baggy Hip Hop et grand T-shirt! 

Kenny Muhammad - All rights reserved

Les Pass sont scannés, le vigile passé, et déjà on entend haut loins des « wikis wikis, boum boum tchik.. » (en gros, ça va ETRE DU LOURD !)
Le public est au rendez-vous, ... la salle est bondée, l'ambiance est chaude et tout le monde est là pour assister aux exploits des « beatboxeurs ». Ajoutez à cela THE ARTISTE : Kenny Muhammad star de cette édition 2011.


Les premiers sur scène sont Bach In The Days : un mélange inhabituel entre un beatboxeur et un pianiste, déroutant même, mais tout a fait harmonieux ou chacun trouve sa place. Un duo très séduisant qui a su développer un nouvel univers (son propre univers) dans le monde du beat box.


Ensuite, début des hostilités avec Kenny Muhammad qui prend place sur scène, … et qui met le feu dès son arrivé. Il nous en met plein la vue (ou plutôt les oreilles) durant presque deux heures de set!! C’est un grand homme dans la famille du beat box! Il est généreux, fait preuve d’une technique et d’une créativité hallucinante.
Les concerts s'enchainent, nos oreilles sont en pleine extase auditive, et voilà bientôt Art District, un groupe inspiré d'Hip/Hop, Funk, Jazz et de Groove. Le flow est là,  les différents styles s'enchaînent avec une facilité enfantine : leur performance live est un vrai régal.

Et ça continue…avec Les Nocifs Sound system : champions de France de beatbox depuis deux ans, … bref, rien à dire, leurs preuves sont faites !

La soirée s'achève avec tout ces « wikis wikis »... ce bourdonnement en tête qui nous rappelle cette soirée magique!

Bref,  une programmation du HBB 2011 de folie, une soirée dijonnaise comme on aimerait en voir plus souvent !

Maintenant, bah y’a plus qu’à attendre l'année prochaine!

Math'

Festival des Giboulées éd. 2011 - Le Creusot - du 13 au 16 avril 2011

Le Creusot, petite bourgade en pays bourguignon... en Saône et Loire pour être plus précise... bref, le trou du c** de la bourgogne qui fut jadis un haut lieux de la métallurgie! Aujourd'hui, y reste plus grand chose: un mini pôle universitaire et quelques vaches (elles seules d'ailleurs sont restées fidèles à leur fief)...

Et c'est pourtant bien là, (oui! oui!) au Creusot, qu'aura lieu le festival des Giboulées... 10ème édition qui plus est!

Bon, vous allez me dire: "Ouais, un festoche parmi tant d'autres"!! Et bien NON!! Après le lieux géographique, la prog' reste la seconde surprise: du bon, du gros, du lourd!!! Vous aimez l'électro comme votre serviteuse, vous allez être servis.

Parmi les invités, High Tone ... En tête d'affiche du vendredi 15 avril. J'aurai donc le plaisir d'écouter (enfin) en live leur dernier Opus Out Back (mai 2010), dont voici un petit extrait:


C'est pas du pur son, ça? :)

Et ça continue avec DJ N'Zeng, scratcheur du groupe Le Peuple de l'Herbe... Bon, lui non plus il n'a plus rien à prouver... La soirée s'annonce chaude!!

On remet ça avec DJ Prosper, petit troublion de la musique électro: du grand n'importe quoi électro de la part de ce spécimen tout droit sorti de la série Starsky et Hutch... Les moustaches sont décidemment à l'honneur en ce moment...

Et pour clore la nuit du vendredi, l'excellent DJ Vadim et le groupe The Electric Sound Company, qui viennent nous présenter leur dernier album, Life is moving, dont ils ont fraîchement accouché en mars 2011...



Celles et ceux qui aiment le rap français à la sauce Svinkels/TTC seront également ravis ... Et oui, deux des chanteurs de ces deux groupes de rap-gras-vulgaire-et-dégoulinant, se produisent également le vendredi à savoir Gérard Baste (Svinkels) et Tido Berman (TCC).

Pour cause d'obligations familiales, je ne pourrai assister qu'à la soirée du vendredi, mais le festival commence dès le mercredi soir pour se finir le samedi soir... Je me rassure en me disant, non seulement que je ne vais pas me cailler les miches sous une tente... mais qu'en plus la soirée du vendredi est la plus à même de me combler ... auditivement parlant, hein!!

Seul regret: Agoria qui performera le samedi soir, avec la présentation de leur dernier album Impermanence (Janvier 2011):



Plus d'info sur le site des Giboulées.

Bon festoche

Spimine

vendredi 1 avril 2011

Actuellement dans mon MP3 - by Spimine

GhostPoet  -  “Peanut Butter Blues and Melancholy Jam” (2011)

Jeune londonnien qui nous offre une belle confiture (pour rester dans le thème) de debstep, hip-hop/soul... Pas mal pour une séance de montage de blancs en neige!



Eluvuim - “Similies” (2011)

Une voix pop, des sons “ambient”, quelques instru! Vous êtes tendus? Rien de tel pour lâcher prise! Déconseillé dans le métro!




New Order - “Substance” (1987)

 Les vieux de la vieille de New Order... Vous connaissez forcément au moins un des titres du double album “Substance” compte tenu du nombre de reprises... Précurseurs de la pop-électro, Ils auront inspiré bon nombre d'artistes.
Et ceux là, ils ne sont pas près de quitter mon MP3 (:p)



Puppetmastaz - “Creature Shock Radio” (2006)

Ca c’est suite à la découverte de Blake Worrell, ça m’a donné envie de réécouter les Puppetmastaz... toujours aussi bon!! 




La Phaze - “Pungle Road" (2002)

La Phaze... les punglist: un mélange de drum & bass, punk, jungle...



Agoria - “Blossom" (2003)

Un groupe electro qu'on ne présente plus, qui manie excellemment la house, l'ambient, avec, dans cet album des voix féminines sexy... Ils seront au Festival des Giboulées (le Creusot - 71) les 14-15-16-17 avril!


mercredi 30 mars 2011

Bienvenue à notre nouvelle chroniqueuse: Math'

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by M. Deschaumes
L'équipe des chroniqueurs du Piment dans la Soupe s'étoffe! Bienvenue à Math' qui gravite dans un monde musical très fonky, avec une pointe d'afrobeat, le tout saupoudré de rap/hip-hop...

Mais elle vous en parlera mieux que moi... Retrouvez donc son interview dans la rubrique Présentation des Chroniqueurs!

Spimine

mardi 29 mars 2011

Aucan - Black Rainbow (dubstep)

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Aucan... drôle de nom... et puis d'abord, vous le prononcez comment? [okan]? [okanne]? ...

Question qui devient tout à fait futile lorsqu'on apprend, déjà, qu'il s'agit de trois italiens (:p) mais surtout lorsqu'on se plonge dans leur dernier opus  "Black Rainbow".

La recette gagnante: trois mecs qui aiment les capuches dont un batteur-fou, un bassiste déchaîné, et un guitariste à barbe qui gère aussi le chant et tous les sons électro... j'ai cru lire quelque part que celui là s'appelait Giovanni (prénom spécial blanc d'œuf, hein Titania?) qui nous fournissent, selon certains, du debstep...Mais c'est à mon sens bien plus subtil que cela...

Ils nous plongent, au travers de cet album, dans un monde tout à fait psychédélique, dark, parfois fantasmagorique et chimérique... Ajouté par dessus cela une voix hum... comment pourrais-je la qualifier? Une voix disons profonde et étrange à la fois.

Bref, une vraie gourmandise électro! A déguster sans modération et avec les oreilles bien ouvertes à toutes ces rythmiques parfois langoureuses et parfois bien dynamiques avec d'excellentes montées.

Bon, après, je ne vous parle pas de leur prestation sur scène... Je me limiterais à citer Titania qui m'a accompagné à la Flèche d'Or pour ce grand moment: "J'ai du m'éloigner de la scène tellement c'était puissant ..."

Zou, pour fêter ça, un petit morceau qui vous permettra de vous faire votre propre idée du monde qu'Aucan est en mesure de vous offrir:



Et puisque c'est trop bon, on continue avec le clip officiel de Heartless, un de mes morceaux préférés de l'album!


Alors, qu'en pensez-vous? Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'album sur Deezer en cliquant ici.

Enjoy!

Spimine

Myspace officiel d'Aucan

dimanche 27 mars 2011

Asian Dub Foundation le 02 avril 2011 ... ERRATUM


Bonjour à tous,

suite à l'incendie du mardi 22 mars dernier qui a ravagé une partie de l'Elysée Montmartre, et comme un certain nombre d'autres concerts, la représentation d'ADF aura lieu le même jour à l'Alhambra!

Spimine

vendredi 25 mars 2011

Blake Worrell ou la conjugaison entre une voix modulable à souhait et une très grande classe (malgré la moustache)

[La Machine du Moulin Rouge – le samedi 19 mars 2011]
 
All rights reserved - Photo by Tom Palluch
Samedi soir ! Il faut bien s’occuper et sortir, surtout lorsque l’une de vos cousines pose ses valises à Paris le temps d’un week-end (:p) L’idée est donc lancée de découvrir de nouveaux lieux de débauche parisiens ! Parce que je suis un peu feignante, mon choix se porte sur La Machine du Moulin Rouge : la salle de concert la plus proche de chez moi.

Premier pari : je n’y ai jamais mis les pieds. Je ne suis donc pas assurée quant à l’ambiance qu’il y aura…

Le second pari aura été d’y aller sans connaître les artistes qui s’y produisent ce soir là. Je lis, en effet, BUSDRIVER / BLAKE WORREL sur le site internet de la salle ! « Busdriver » : inconnu au bataillon ! En temps normal je serai allée écouter quelques morceaux sur son site officiel… Mais j’ai été prise de court ! "Blake Worrell" : même combat, avec juste une différence, le groupe dont il est issu : les Puppetmastaz !! Après, je ne saurais vous dire à quelle « puppet » Blake a prêté sa voix ! Il faudrait étudier ça de plus près.

Bref, je lis simplement qu’il s’agit de deux MC de Los Angeles (en half-time de Berlin pour Blake Worrell)… Et moi, les MC, ils m’épatent ! Alors j’y cours !

Après deux vigiles passés, 5 flyers récupérés, la place payée, un autre vigile, un tampon sur le dos de la main, et une vingtaine de marches descendues… me voilà propulsée dans La Chaufferie de la Machine du Moulin Rouge !

Sur scène, Blake Worrell, dont je reconnais tout de suite la voix… Grand, classe avec son chapeau, quelques bouclettes qui dépassent, une moustache noire et bien dessinée, devant  un micro vintage genre les micros Shure®…
Et une voix, tout simplement hallucinante : une voix qu’il est capable de moduler comme il l’entend, tantôt dans les graves, tantôt dans les aigües, couplée avec des effets inénarrables dans cet article, mélodique et profonde, accélérée jusqu’à atteindre un flot que même un américain n’y comprendrait plus rien tellement ça débite… Mais parfois, un morceau vaut mieux qu’un long discours :


L'intégralité de son premier album, The Second Coming, en écoute : ici.

Blake Worrell sévit dans un domaine musical qui lui est assez familier. En effet, ceux qui, comme moi, connaissent et aiment les Puppetmastaz ne seront pas déçus… On y retrouve à peu près le même univers musical mais avec toutefois une approche vocale bien plus personnelle et beaucoup plus subtile.

Bref, une prestation de folie ! Je suis sous le charme !

Le seul « hic » c’est que … c’était bien trop court ! Busdriver a enchaîné mais je crois que, malheureusement pour lui, ce soir là, Blake a fait l’unanimité et lui a volé la vedette ! La barre avait été placée bien trop haut. Sa prestation n’était pas vraiment de qualité.

J’invite toutes celles et ceux qui liront cet article à se rendre à l’une des dates de la tournée de Blake (lien vers le site officiel ci-dessous). Bon, bien sur, le pré-requis est d’aimer un minimum le hip hop US, le vrai … et encore, je reste persuadée que, même sans cela, vous serez séduit(e), comme le l’ai été, par Mister Blake.

Bon show !

Spimine

Prochaines dates disponibles sur le site officiel http://www.blakeworrell.com/